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Appuis, Signalement (Heggen, Claire (1946))

Type de fiche vocabulaire* :
Signalement
Forme de l'expression :
mot
Langue de l'entrée :
Français
Classe syntaxique :
nom
Genre :
masculin
Nombre :
pluriel
Aire(s) géographique(s) d'usage :
Enonciateur(s) - Identités :
Type de discours :
pédagogique ; professionnel (création)
Définition :
[définition originale] "Pour avoir une bonne relation à l’objet, et au spectateur à travers l’objet, il est nécessaire d’avoir une bonne relation avec le sol.

Le sol est un objet à partir duquel on peut s’ériger, se déplacer ou s’ancrer...
La sensation des appuis est donnée par la répartition du poids du corps sur les zones de pression du pied sur le sol et du sol sur le pied.
Dès que l’on transfère le poids de son corps dans une direction, ces zones de pression se déplacent sous les pieds.
Un fil à plomb tendu de la tête au sol, passant verticalement par le centre de gravité de l’acteur, tombe au centre de sa base de sustentation (surface délimitée par les points d’appui des deux pieds, symétriques sur le sol dans la position debout).

Mais, quand l’objet s’écarte de l’acteur, le corps de l’acteur est légèrement déporté dans la même direction, les pieds indiquent l’altération de l’équilibre de départ par un déplacement des zones de pression sous les pieds. Le fil à plomb dans ce cas ne tombe plus au centre de la base de sustentation, mais se déplace, et sa verticale se met à couper le talon de l’acteur, preuve de son engagement, en limite du déséquilibre juste avant la chute.
L’acteur peut choisir de suivre cette indication de l’objet, et accéder au désir de celui-ci d’aller plus avant. L’objet devient alors moteur.

L’acteur peut aussi résister à ce déplacement en fixant solidement ses pieds au sol et en s’interdisant le moindre écart. Il y a des chances que le regard du spectateur se porte sur les deux, objet et corps centré et fixé de l’acteur. À partir des appuis solides de l’acteur dans le sol, peuvent se construire d’autres appuis dans le corps à des niveaux différents (par exemple à partir du bras, de l'épaule, de la poitrine, de la ceinture, du bassin, jusqu'à l'engagement des jambes)

Quand les pieds deviennent moteurs par le déplacement des zones de pression des appuis, l’objet se trouve alors dans un rapport de dégressivité. La base mène l’extrémité située dans l’objet. Le spectateur regarde probablement la base et l’origine du mouvement.

Il importe de mettre en relation les appuis des pieds sur le sol avec l’appui de la main sur/dans l’objet, au-delà de l’objet. Le corps de l’acteur traversé se trouve à la fois, conduit, conducteur et médiateur. Cela peut aller jusqu’à une ligne d’expansion étirée entre deux extrêmes : l’au-delà de l’objet et l'un de ses deux appuis maintenus solidement en place.
Dans ce cas, le corps est engagé à ses propres risques dans un décentrement dépensier au bénéfice de l’objet."
(Français)

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