XVIIe - XVIIIe siècles : l'entrée de la marionnette dans l'espace du divertissement
En France, entre la fin du Moyen Age et le XVIIIe siècle, la marionnette s'ouvre à un public plus large en marginalisant son rôle religieux et en s'installant dans les foires. En 1668, les "montreurs de marionnettes" obtiennent le droit de s'installer dans les foires parisiennes, dont les noms sont encore connus aujourd'hui : Foire Saint-Germain, Foire Saint-Laurent... Charles Magnin, dans son Histoire des marionnettes en Europe depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours (1862), qualifie celles-ci de "vraie patrie des marionnettes".
Naissance de personnages emblématiques et dénonciation du pouvoir
Le XVIIe siècle est synonyme d'échanges culturels entre la France et d'autres pays européens. C'est ainsi que les célèbres personnages de la commedia dell'arte comme Arlequin, Pantalone ou Pierrot[1], introduits par les improvisateurs italiens, se retrouvent dans le théâtre de marionnettes. C'est également au XVIIe siècle que Polichinelle, dont les origines sont incertaines[2], rencontre pour la première fois un grand succès, notamment grâce aux Brioché et leurs marionnettes du Pont-Neuf (Paris)[3]. Certains personnages rencontrés au XVIIe siècle sont particulièrement liés à l'histoire et à la politique : Polichinelle se moque du roi Henri IV et de la guerre avec l'Espagne, la dame Gigogne, génitrice à foison, fait écho à la dépopulation liée aux guerres de l'époque.
On retrouve au XVIIIe siècle ce lien à l'actualité politique et ce rôle de dénonciation des marionnettes. Ainsi, La Prise du fort de Kehl (anonyme) est interdite par la police en 1734 car elle représente Polichinelle envoyé au front qui refuse d'aller dans les tranchées et qui est sauvé in extremis de la pendaison. La pièce dénonce l'enrôlement de force de la population et la boucherie causée par la guerre, ce qui va à l'encontre de l'image que veut donner le pouvoir. On ne peut pas pour autant dire que les marionnettes sont toujours engagées : "La satire, la raillerie et l'irrespect s'avèrent ici incompatibles avec une volonté farouche de modifier la société. La Foire constate, pour en rire et faire rire, les tares et les imperfections du monde qui l'entoure."[4].
Acteurs interprétant Arlequin et Polichinelle, illustrations du XVIIe siècle © Musées Gadagne / La mère Gigogne du théâtre forain de M. et Mme Dulaar, XIXe siècle © Mucem
Répertoire des marionnettes de la Foire
A la fin du XVIIe siècle puis au XVIIIe siècle, les artistes mettent en scène des reproductions en réduction d'opéras de l'époque, dans lesquelles les marionnettes sont censées imiter parfaitement le chant et la danse des acteurs "de chair et d'os". Tous les codes et les décors propres à ce genre sont repris. Puis le répertoire s'étend aux vaudevilles[5] et aux parodies. Ces dernières se moquent notamment des tragédies données à la Comédie-Française au même moment. Ainsi en 1722, la pièce Pierrot Romulus de Lesage, Fuzelier et d'Orneval, parodie du Romulus de Houdar de La Motte, rencontre un franc succès. Les parodies donnent accès au répertoire de la Comédie-Française et des autres théâtres officiels à un public varié, et elles permettent à ses auteurs (dramaturges, académiciens, etc.) de s'envoyer des piques par pièces interposées. Celles dont les textes ont traversé les siècles nous permettent donc de connaître les querelles de l'époque, ainsi que les faits divers auxquels il y est fait allusion. Le répertoire des marionnettes du XVIIIe siècle est généralement ancré dans le réalisme et la matérialité : on y parle d'argent, la corporalité de Polichinelle et des autres personnages (fluides corporels, sexualité, etc.) sont partie intégrante de l'intrigue.
L'exemple de Pierrot Romulus nous montre que la marionnette était une forme populaire, dans le sens où elle a du succès auprès du peuple, mais elle plait aussi à la noblesse. En effet, le Régent, qui succède à Louis XIV, s'est rendu à la Foire Saint-Germain avec sa cour à deux heures du matin pour assister à une représentation de la pièce, alors même qu'il avait fait interdire l'opéra-comique à la Foire Saint-Germain cette année-là. Le public des théâtres de marionnettes correspond à celui des foires dans lesquelles ils jouent, c'est-à-dire à un mélange de classes sociales allant du mendiant au roi, provenant de pays variés.
Les marionnettes utilisées sont des marionnettes à tringle, généralement de grande taille (les plus grandes pouvaient atteindre 1,30 m de hauteur), manipulées dans des théâtres fermés - d'abord des loges puis des théâtres permanents. Ceux-ci, de taille variable, peuvent comporter un parquet, un parterre, un amphithéâtre, des loges pour les artistes... Contrairement aux idées reçues, il faut attendre le XIXe siècle pour que les marionnettes à gaine et leur castelet deviennent populaires. La majorité des spectacles de l'époque sont chantés, la prose parlée étant une exception, et les marionnettes dansent. Celles-ci sont manipulées par des marionnettistes, et des chanteurs leur prêtent leur voix. Tous sont cachés du public. Dans les théâtres, l'orchestre, de taille proportionnelle au lieu de la représentation, a sa place attitrée. Il est composé de cordes, de bois et parfois d'un clavecin.
Louis-Nicolas van Blarenberghe, Spectacle de la Foire, vers 1762 © Domaine public
Détournement des interdictions
A cette époque, la marionnette est un moyen de contourner les monopoles officiels instaurés par le Roi sur certains genres : ainsi, Lully avec l'Académie royale de musique (l'Opéra) avait le monopole sur les spectacles dansés et chantés depuis 1669 et la Comédie-Française sur le théâtre (comédies et tragédies) et les dialogues. En 1717, quelques troupes rachètent le privilège de Lully et prennent le nom d'opéra-comique, puis il passe à d'autres troupes. Leur autorisation de l'exercer est supprimée en 1721 : "il n'y aurait plus à la Foire d'autres jeux que ceux des danseurs de corde, des marionnettes, des curiosités, etc.". Les directeurs de théâtre, acteurs et auteurs ainsi privés de leur droit à exercer leur art se tournent vers les marionnettes : Fuzelier, Lesage et d'Orneval, qui se voient refuser le privilège de l'opéra-comique et de ses dialogues, refusent de se cantonner au monologue et "[...] plus animés par la vengeance que par un esprit d'intérêt, s'avisèrent d'acheter une douzaine de marionnettes et de louer une loge où comme des assiégés dans leurs derniers retranchements ils rendirent encore leurs armes redoutables. Leurs ennemis, poussés d'une nouvelle fureur, firent de nouveaux efforts contre Polichinelle chantant, mais ils n'en sortirent pas à leur honneur."[6].
La marionnette semble échapper aux interdictions pendant un certain temps au moins[7]. Cependant, le succès de ces spectacles et la concurrence qu'ils représentent sont vus d'un mauvais oeil par les détenteurs des privilèges et de nouvelles interdictions, cette fois-ci allant directement à l'encontre des marionnettes, sont posées. Les marionnettistes qui ne les respectent pas sont victimes de procès et doivent verser des redevances financières. Certains théâtres se voient ainsi détruits. En 1690, le théâtre des Bertrand, qui emploie des acteurs en plus de ses marionnettes, est ainsi condamné à être démoli car il ne respecte pas le privilège de la Comédie-Française, qui est la seule à avoir le droit de mettre en scène des acteurs de chair parlant.
Mais lorsque l'on défend aux marionnettistes de donner voix à leurs personnages autrement qu'avec un sifflet en métal (appelé une pratique) dans la bouche afin d'entraver le langage, ils savent ruser pour détourner l'interdit : ce qui était à l'origine une contrainte donne naissance à la voix nasillarde caractéristique de Polichinelle. On parle ainsi du "jargon" ou du "baragouin" de ce dernier. Une autre des restrictions subies par ce personnage à partir des années 1730 mais qui est aujourd'hui une caractéristique propre à celui-ci est le fait qu'il doit obligatoirement être accompagné de son compère ou de son voisin, aux demandes duquel il répond. Le dialogue avec un être humain éloigne Polichinelle de la fiction et l'ancre dans le réel. Le but pour le pouvoir est d'empêcher les auteurs de se servir de lui pour dire tout ce qu'ils veulent. La marionnette a le pouvoir de détourner les lois imposées par le gouvernement.
Frontispice de la pièce L'Ombre du cocher poète représentant Polichinelle, 1724 © Domaine public
Fin des foires temporaires et ouverture de nouveaux lieux : le succès des automates et du théâtre d'ombres
La virulence des théâtres de marionnettes décline dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon Charles Magnin car les directeurs des théâtres recherchent le spectaculaire en introduisant les effets de la mécanique dans leurs spectacles, au détriment de "l'esprit, l'invention, la malice" si chers à Polichinelle. C'est à cette époque que les automates de Vaucanson, le joueur d'échecs de Kempelen - ou Turc mécanique - et les théâtres automatiques rencontrent du succès. Certains directeurs de théâtre se détournent des marionnettes pour les remplacer par des enfants (cette pratique existait déjà auparavant mais elle se répand à cette époque). Ils rencontrent un grand succès et ne font pas l'objet de représailles de la part du pouvoir, qui se montre de plus en plus indulgent concernant le non-respect des privilèges.
Reproduction du canard de Vaucanson publiée en 1899 © Domaine public / Le Turc mécanique, gravure de K. Gottlieb von Windisch, 1783 © Domaine public
A partir des années 1770, une foire continue se développe boulevard du Temple et sonne le début du déclin des foires temporaires. Les marionnettes s'installent progressivement dans des salles permanentes, qui ne dépendent plus des dates d'ouverture des foires Saint-Germain et Saint-Laurent. Après le boulevard du Temple, ils se rendent aux Tuileries et aux Champs-Elysées, où Guignol rencontrera plus tard un grand succès.
Vers 1784, le duc de Chartres fait ouvrir des galeries au Palais-Royal où sont données quelques représentations de marionnettes, mais celles-ci n'attirent que les enfants. Ceci étonne un marionnettiste italien qui s'y produit car les spectacles qu'il vient présenter ont beaucoup de succès auprès des adultes dans son pays d'origine. Egalement installé au Palais-Royal à partir des années 1780 est le théâtre de Dominique Séraphin[8], qui quant à lui rencontre un franc succès avec le théâtre d'ombres, appelé à l'époque "ombres chinoises"[9]. Cette forme était déjà connue en Italie et en Allemagne depuis longtemps. En France, elle est accompagnée de marionnettes qui apparaissent généralement à la fin du spectacle.
Portrait de Dominique Séraphin © Mucem, photo : Pierre Soulier (notice du document)
Conclusion : l'impact des marionnettes des XVIIe et XVIIIe siècles sur les arts du spectacle
La marionnette des XVIIe et XVIIIe siècles, bien qu'elle ne soit pas la plus connue et étudiée, a une importance considérable pour les arts du spectacle. En effet, elle est à l'origine de l'opéra-comique et c'est grâce à elle que le personnage de Polichinelle a été introduit dans le monde de la musique. Elle a donné naissance à des éléments capitaux pour l'histoire de la marionnette : les caractéristiques de Polichinelle, l'occupation de l'espace public, etc. De plus, si elle ne s'était pas opposée aux théâtres officiels, nous n'aurions peut-être pas aujourd'hui une aussi bonne connaissance de l'actualité artistique de l'époque. En devenant un contre-pouvoir culturel, elle a permis d'amener le "grand" théâtre à un public varié.
"Les marionnettes, nous l'avons vu, participèrent de façon plus que notoire aux diverses péripéties qui émaillèrent l'histoire de la Foire. Elles contribuèrent à développer des techniques de jeu et à élaborer de nouvelles structures de mise-en-oeuvre."[10]
Reconstitution du prologue pour marionnettes de Polichinelle Persée de Carolet (parodie de Persée de Lully et Quinault), donné à la Foire St Germain de Paris en avril 1737. © Cethefi
Attention : les marionnettes représentées ici sont des marionnettes à gaine, qui ne correspondent pas à celles utilisées dans les théâtres de la Foire, puisque ces dernières étaient à tringle. Cependant, aucune marionnette du XVIIIe siècle n'a été conservée et les reconstitutions n'ont que quelques illustrations comme références, ce qui leur laisse une grande liberté d'interprétation.
Anaïs Britton
Rédigé pour le PAM : 2021.
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[1] Au XVIIIe siècle, Pierrot est le deuxième type de personnage le plus utilisé dans les spectacles de marionnettes après Polichinelle.
[2] Certains pensent que Polichinelle est l'équivalent français de Pulcinella, personnage de la commedia dell'arte. Cependant, Charles Magnin souligne que "malgré son nom napolitain, Polichinelle [lui] paraît un type entièrement national et une des créations les plus spontanées et les plus vivaces de la fantaisie française.".
[3] Jean Brioché, comme Laurent Mourguet plus tard, était à la fois arracheur de dents et joueur de marionnettes. Son fils François, dit Fanchon, lui succède. Brioché père rencontre tellement de succès qu'il est appelé à la cour en 1669, où il passe trois mois à divertir le Dauphin avec ses marionnettes.
[4] IMPE, Jean-Luc, Opéra baroque et marionnette : dix lustres de répertoire musical au siècle des lumières, Charleville-Mézières : Institut International de la Marionnette, 1994, p. 296
[5] Ici vaudeville désigne un genre qui consiste à faire chanter au public des couplets inscrits sur de grands écriteaux, avec des paroles nouvelles sur des airs de chansons connus de tous. Grâce à ce procédé, les marionnettistes passent outre l'interdiction de chanter, ce sont les spectateurs qui s'en chargent.
[6] Ici, il est notamment question du Pierrot Romulus vu précédemment.
[7] A l'origine, les restrictions qui touchent les marionnettes s'appliquent également aux autres formes de représentations : tout spectacle doit se plier à la loi du privilège et à partir de 1701 doit recevoir le visa des censeurs avant d'être représenté.
[8] Le local de Séraphin au Palais-Royal est occupé par ses descendants jusqu'en 1858.
[9] Il faut veiller à ne pas confondre les ombres chinoises du XVIIIe siècle, expression qui désignait en réalité le théâtre d'ombres en général mais qui était dit chinois car venant d'Orient, et les ombres chinoises telles qu'on les connait aujourd'hui qui désignent les ombres produites avec les mains (forme aussi appelée ombromanie).
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Article 7 - Données à caractère personnel
a. Données recueillies et finalités de leur utilisation
L’Institut International de la Marionnette est responsable du traitement de vos données à caractère personnel, dont les objets sont :
- Création d’un compte par utilisateur. Pour ce traitement, l’Institut International de la Marionnette récolte votre nom, prénom, e-mail, identifiant, mot de passe, confirmation du mot de passe (obligatoires) et pays (facultatif, destiné à traitement statistique). L’utilisateur consent expressément au traitement automatisé de ses données nominatives.
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Le traitement ainsi réalisé par l’Institut International de la Marionnette a fait l’objet d’une déclaration auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) sous le numéro 1445241.
Lorsque l’utilisateur est mineur, le(s) titulaire(s) de l’autorité parentale donne(nt) expressément son(leur) consentement pour le traitement des données à caractère personnel de l’utilisateur mineur.
b. Transmission éventuelle de vos données à caractère personnel
Vos données à caractère personnel sont destinées uniquement à l’Institut International de la Marionnette. Seules peuvent y accéder les personnes agissant sous son autorité et sur ses instructions.
Vos données ne seront transmises à aucune entité extérieure à l’Institut International de la Marionnette, en dehors de celles qui assistent à la mise à disposition de ce service et qui sont engagées contractuellement au respect des clauses de confidentialités (concepteurs et hébergeurs notamment).
Les données collectées et traitées par l’Institut International de la Marionnette sont stockées en France. Aucune des données personnelles collectées à partir du PAM n’est communiquée ou cédée à des tiers à des fins commerciales.
L’Institut International de la Marionnette se réserve le droit de transmettre les données personnelles fournies, soit dans le cadre du respect d’une obligation légale, soit en application d’une décision judiciaire, administrative, ou d’une autorité administrative indépendante (par exemple la Commission Nationale de l’Informatique et Libertés).
c. Durée de conservation de vos données à caractère personnel
Les données ne sont conservées que pour une durée strictement liée à la finalité du traitement et au maximum 10 années à compter de la dernière visite de la dernière visite de l’utilisateur sur son compte ou de la clôture du compte.
d. Droit d’accès à vos données à caractère personnel
Conformément à la loi « Informatique et Libertés » et au règlement européen n° 2016/679, vous bénéficiez des droits suivants :
- Droit d’accès : Vous avez le droit d’accéder aux données dont l’Institut International de la Marionnette dispose sur vous dans le cadre de ce traitement ;
- Droit de rectification : Vous avez le droit d'obtenir de l’Institut International de la Marionnette, la rectification des données à caractère personnel vous concernant qui seraient inexactes ;
- Droit d’effacement ou droit à l’oubli : Vous avez le droit d'obtenir de l’Institut International de la Marionnette l'effacement, des données à caractère personnel vous concernant dans le cadre de ce traitement ;
- Droit d’opposition : Vous avez le droit de vous opposer, à tout moment, au traitement de vos données à caractère personnel ;
- Droit à la portabilité : Vous avez le droit de recevoir les données à caractère personnel vous concernant dans un format structuré ;
- Droit d'introduire une réclamation auprès d'une autorité de contrôle et à un recours juridictionnel effectif : Vous avez le droit d'introduire une réclamation auprès de l’autorité de contrôle nationale, la CNIL, si vous considérez que les droits ont été violés par le traitement de données à caractère personnel en question.
Vous pouvez exercer les droits ci-dessous auprès de l’Institut International de la Marionnette en envoyant un courrier en ce sens, auquel vous joindrez un justificatif de vote identité (photocopie d’une pièce d’identité) à l’adresse suivante :
Soit par courrier postal :
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Article 8 – Modification et juridiction compétente
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